Le Parquet Général près la Cour de Cassation de la République démocratique du Congo fait face à des obstacles notoires alors qu’il cherche à faire avancer l’instruction sur les cas d’invalidation des candidats députés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) après les suffrages de 2023. Quatre mois après le lancement des investigations, le Parquet indique des difficultés majeures à rassembler les preuves nécessaires pour corroborer les accusations portées contre les individus concernés.
Des sources du cabinet du Procureur Général révèlent que, malgré les efforts déployés et les condamnations prononcées par les juridictions inférieures principalement dans les Provinces, les preuves manquent pour progresser au niveau national. Tous les candidats invalidés ont été auditionnés suite à leur interpellation, mais le manque d’éléments concrets freine la poursuite du processus judiciaire.
Face à ce constat, l’appel est lancé auprès de quiconque ayant des informations susceptibles d’enrichir l’instruction. Le cabinet du Procureur Général invite les détenteurs de telles informations à se rapprocher des offices de Parquet afin de participer à la quête de vérité. La promesse est faite que la protection des témoins sera garantie, y compris pour ceux qui souhaiteraient rester anonymes.
Cette déclaration marque une étape délicate pour le Parquet Général, qui montre sa détermination à poursuivre l’enquête, tout en reconnaissant implicitement les défis auxquels il est confronté. La population congolaise et les observateurs internationaux restent attentifs à l’évolution de cette affaire qui touche au cœur de la démocratie et de la justice en RDC.