Dans le tourbillon politique qui agite la République démocratique du Congo, le sénateur José Makila, fervent soutien de l’ancien président Joseph Kabila, a pris sa défense contre les allégations d’Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS. Lors d’un meeting récent à Limete, Kabuya avait accusé Kabila de complicité avec la rébellion du M23 et le mouvement dirigé par Corneille Nangaa, en soulignant le transfert de certains jeunes du PPRD vers l’AFC de Nangaa.
Les propos de José Makila, capturés par Top Congo, reflètent à la fois son indignation et un appel à la reconnaissance pour l’œuvre de Kabila. « C’est tout simplement triste, M. Augustin Kabuya devrait regarder dans le rétroviseur et voir d’où il vient », a souligné Makila, anciennement ministre des Transports, tout en rappelant que le changement d’allégeance des anciens membres du FCC à l’Union sacrée ne s’était pas accompagné d’accusations similaires.
Cette déclaration en faveur de l’ex-chef d’État vient rappeler les contributions de Kabila à la nation, suggérant que les réalisations de son gouvernement ont été éclipsées par une ingratante amnésie politique. Makila accorde une importance particulière à la reconnaissance des efforts passés et souligne le danger de l’oubli dans la politique rapide de la RDC.
La controverse née des actes publics de Augustin Kabuya soulève la question de la légitimité des accusations portées et des motifs politiques qui pourraient les animer. Le sénateur Makila, dans son intervention, réfute fermement ces déclarations et met en lumière une nécessaire modération dans la critique politique.
Cet échange virulent est représentatif des tensions persistantes au sein du paysage politique congolais, démontrant la fragilité des alliances et la vivacité des querelles partisanes. Tandis que la polémique continue de s’enflammer autour des figures de l’ancien et de l’actuel gouvernement, les regards se tournent vers l’évolution des dynamiques politiques au pays des Grands Lacs.