Lors d’une conférence de presse tenue ce matin à Kinshasa, la vice-présidente de la Commission nationale des droits de l’homme en République démocratique du Congo (CNDH-RDC), Joëlle Mbamba Kona, a exprimé l’avis de l’organisation sur la possible reprise de l’exécution de la peine de mort dans le pays.
La CNDH est d’avis que avant toute décision de reprendre cette pratique controversée, le gouvernement devrait engager des réformes législatives de grande ampleur. Joëlle Mbamba Kona a souligné que la peine de mort est une violation grave des droits de l’homme et que, de ce fait, sa réintroduction nécessite une révision approfondie du cadre juridique en vigueur.
La vice-présidente de la CNDH a également mis en avant l’importance d’une réflexion approfondie sur les implications sociales, économiques et politiques d’une telle décision. Elle a rappelé que de nombreux pays à travers le monde ont aboli la peine de mort en raison de son caractère inhumain et de son inefficacité comme moyen de dissuasion.
La CNDH appelle ainsi le gouvernement congolais à prendre en compte ces recommandations avant d’envisager toute action visant à rétablir la peine de mort en RDC. L’organisation se tient prête à accompagner les autorités dans ce processus de réforme législative pour garantir le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens du pays.