Depuis la démission du Président du Sénat Modeste Bahati et de son premier vice-président Eddy Mundela, l’opinion publique est scandalisée par une série d’événements dignes d’une mauvaise comédie. Le député national Eddy Mundela, récemment chassé du parti présidentiel pour trafic d’influence, a réussi à se faire élire sur la liste d’un parti malette, Essor, dirigé par son jumeau Didier Mundela.
Ce qui choque le plus, c’est la prétendue rencontre entre Eddy Mundela et le Président de la République Felix-Antoine Tshisekedi. Mundela affirme que le Chef de l’État lui aurait demandé d’assumer l’intérim au sénat, ce qui est absolument contraire à la loi. En réalité, selon l’article 12 du règlement intérieur du sénat, les députés élus qui optent pour l’assemblée nationale perdent automatiquement leur qualité de sénateur.
De plus, Mundela semble se croire intouchable en brandissant son supposé statut de membre de la famille présidentielle. Une attitude irrespectueuse envers les institutions de la République.
Il est donc impératif que le Président de la République tranche dans ce désordre causé par ces deux individus. Ils doivent retourner siéger comme députés élus, conformément à la loi.
Il est également scandaleux que Bahati et Mundela soient accusés d’avoir emporté les salaires du sénat et délocalisé la caisse de l’institution pour leurs propres intérêts. Une offense grave à la République et à ses citoyens.
Il est temps que la justice soit rendue et que la vérité soit faite. Nous appelons le Président de la République à agir pour rétablir l’ordre et le respect des lois de la République.