Une grande défaillance à attribuer à Fatshi. Il faut le dire d’entrée de jeu, ce d’autant plus que Kagame ne représentait plus aucune menace en janvier 2019, quand Fatshi prenait la commande du pays. Il ne peut donc bénéficier de clémence ou de mansuétude, car il a même été prévenu par ceux qui ont géré le pays avant lui que Kagame n’était pas un partenaire fiable.
Prenons les choses dans l’ordre.
Fatshi prête serment le 24 janvier 2019
Il fait le déplacement du Rwanda le 24 mars de la même année et il y a passé la nuit, pour ne quitter que le lendemain. Leur rencontre avec son frère Kagame est sanctionné par un communiqué conjoint, dans lequel il évoque des dispositions sécuritaires. Quelle gaffe, quand l’on sait que le Rwanda ne représentait plus aucune menace en 2019. Le M23 son bras séculier étant vaincu et défait par le président Kabila depuis 2013
Au mois de mai 2019, Kagame est invité aux obsèques de son feu papa. Bien que n’étant pas le seul hôte de la cérémonie, il n’en demeure pas moins qu’il était le président le plus ovationné. La machine udps et unc a bien fonctionné, avec des cris de joie pour défier le FCC : yo nani, oboya kagame, ndoki.
Inutile de s’étendre à ce sujet, les congolais ont en mémoire tous les épisodes à inscrire dans une page sombre de l’histoire du pays. Tour à tour, le M23 a été invité à Kinshasa pendant plus de 17 mois aux frais de la république, Kagame a passé sa première nuit à Kinshasa sous Fatshi, plusieurs rencontres ont eu lieu entre les deux frères et amis pour discuter de leurs intérêts personnels du carnet d’adresse et pour signer des contrats très juteux au bénéfice du Rwanda… L’on se rappelera même que Kagame a osé faire la proposition à Fathi de construire pour lui un village moderne à Nyirangongo. Et boom… Bifor BISELELE nous parle des forces obscures qui ont empêché aux frères amis de poursuivre leurs routes ensemble. Ce n’est qu’en m’exprimant avec modération et retenue que je pourrais qualifier des telles déclarations de scandale. Pire qu’un scandale, c’est un crime de prendre la résistance populaire pour une force obscure.
En effet, ce sont les congolais qui, par une vigilance tous azimuts, ont forcé le divorce entre Fatshi et Kagame. Voici quelques faits présentés sous forme d’énoncés des données de poids, auxquels il est demandé une attention soutenue:
Les congolais n’ont jamais cautionné l’idée de voir rwandair survoler leur territoire
Les congolais se sont interposés avec la dernière énergie contre l’idée de Kagame de construire un village moderne à Nyirangongo
Les congolais ont refusé l’idée d’accepter la police rwandaise à Goma
Les ont manifesté leur mécontentement sur tous les contrats signés entre Fatshi et Kagame
ils ont, ils ont, ils ont…
Face à l’évidence du rejet de kagame par les congolais, Fatshi avait-il un autre choix que de se rebiffer? Sauf qu’il nous laisse une patate chaude dont il sera très difficile à s’en débarasser après son départ du pouvoir le 20 janvier 2024. Heureusement que le tombeur de kagame, le président Joseph KABILA, est toujours en vie. Vivement le 20 janvier 2024 avec le Président Joseph KABILA à la tête du pays.
La populace ne peut faire que des émeutes. Pour faire une révolution il faut le peuple Victor HUGO. Il est temps que les congolais se réveillent, le pays court un grave danger avec cette zone tampon à l’est. C’est encore Fatshi qui nous a amené ce machin truc bidule de la communauté des Etats de l’Afrique de l’est. L’heure a sonné.
L’archange Papy TAMBA?
Le Papy le plus célèbre de la RDC
