Christophe Mboso N’kodia, président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, a souligné lors de son discours de ce jeudi 15 septembre 2022, à l’occasion de la rentrée parlementaire, qu’au cours de cette session ordinaire la priorité sera accordée à l’examen et au vite de la loi de finances de l’exercice 2023.
De ce fait, il appelle le gouvernement à déposer ce projet dans le délai requis par la constitution.
« La session ordinaire qui s’ouvre ce jour est, de par la volonté du
Constituant, essentiellement budgétaire. Dès lors, priorité sera accordée à l’examen et au vote de la loi de finances de l’exercice 2023, qu’il revient au Gouvernement de déposer dans les délais requis par la Constitution et la Loi du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques», a dit Christophe Mboso N’kodia.
Et de poursuivre : « A ce sujet, je rappelle que l’article 84 de la Loi relative aux finances publiques prévoit ce qui suit : « Le projet de loi portant reddition de comptes du dernier exercice clos, y compris les documents prévus aux articles 81 et 82, points 1 et 2, de ladite Loi est déposé à l’Assemblée nationale au plus tard le 15 mai de l’année suivant celle de l’exécution du
budget auquel il se rapporte ». Je rappelle aussi que l’article 87 de la
même loi subordonne l’examen du projet de loi de finances de l’année au vote préalable de la loi portant reddition des comptes de l’exercice clos ».
En outre, Mboso exhorte le gouvernement à poursuivre avec la politique de la diversification de l’économie nationale en s’appuyant sur les secteurs porteurs de croissance.
« Au-delà de la mobilisation des ressources prévues dans la loi de finances de l’exercice 2023 et des opportunités qu’offrent les sources de financements innovants, j’exhorte le Gouvernement à continuer à
poursuivre la politique de la diversification de l’économie nationale en s’appuyant sur les secteurs porteurs de croissance, notamment la relance du secteur agricole, la réhabilitation continue des infrastructures de base et des routes de desserte agricole ainsi que l’électrification rurale », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, demandé au gouvernement de prévoir dans le
projet de loi de finances de l’exercice 2023, des ressources suffisantes pour le financement des projets à impact rapide sur la production intérieure des denrées alimentaires de consommation courante et des appuis budgétaires aux structures nationales de recherche agronomique.
La Rédaction