Le parti du peuple pour la reconstruction et démocratie (PPRD) est de plus en plus poignardé dans le dos par les pionniers de l’Union sacrée plateforme politique au pouvoir.
Depuis la dissolution du mariage FCC/cach, les fidèles de Joseph Kabila Kabange subissent l’oppression du régime sous l’œil jusque là impuissant de celui à qui, ils témoignent fidélité et loyauté.
Henry Maggie était le premier à prendre les fuets du régime en place pour lui c’était même avant la séparation, ce vice-président de la ligue des jeunes nationale du PPRD a épuisé ses jours à Makala, même situation pour Ferdinand Kambere Secrétaire Permanent adjoint qui grâce à un coup bien monté, a été contraint de passer plus de 5 mois à Makala.
Après ces soldats de Kabila vient le tour de Jimmy Kitenge secrétaire national en charge de la communication et médias du parti cher à Joseph Kabila. Escorté vers l’inconnu, torturé puis transféré au parquet, ce vaillant communicateur opposant du régime est entrain de passer ces premières heures à la prison centrale de Makala.
Du côté de Joseph Kabila un éternel silence, un silence qui commence à faire douter, faire mal et étonné. Jimmy Kitenge était l’un ou le premier communicateur du FCC à faire mal au régime, son éloquence sur les plateaux de télé dans la défense de Joseph Kabila était sans égal, le voir à Makala laisse voir que le pouvoir en place fouette de plus en plus le PPRD sous l’œil impuissant jusque là de Joseph Kabila Kabange.
On se demande exactement quelle est la position du PPRD, quelle résolution prendra-t-il face à ses soldats régulièrement terrassés par le régime, que faire pour encourager ceux qui sont restés.
Le parti qui avait annoncé le congrès ne l’organise pas, sur terrain c’est une disparition dans les couches les plus profondes de la République, les fidèles communicateurs contraints de fermer les bouches ou calculer les coups, le PPRD ne fait que subir le régime en place.
Une victoire d’un camp sur un autre? Une stratégie politique ou un déclin d’un ancien régime ?
Des questions qui auront des réponses d’ici 2023.
La rédaction
