Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima, séjourne dans l’Est de la République démocratique du Congo pour une mission de supervision et d’évaluer des opérations liées au processus électoral en cours dans le pays.
Le jeudi 28 avril dernier, le numéro un de la Centrale électorale a foulé le sol de la province du Sud-Kivu. À Bukavu, il a été reçu en audience par le gouverneur Théo Ngwabidje, pour s’enquérir de la situation générale de cette province.
« Nous sommes venus voir le gouverneur pour nous enquérir de la situation générale de la province. Comme vous le savez, nous sommes en train d’entamer le travail de l’actualisation de la cartographie opérationnelle pour les élections afin de pouvoir nous assurer que les électeurs ne soient pas trop éloignés des centres d’inscription. Il y a des problèmes d’insécurité qui se posent et pour bien les cerner et être mieux informé, je ne pouvais que venir voir le premier citoyen de la province. Et nous avons eu de bons entretiens par rapport à cela », a-t-il confié à la presse au terme de l’audience.
Et de rassurer : « Le processus est en cours et nous avons entamé le recrutement qui précède la formation. Puis on va déployer des équipes qui vont exécuter cette tâche. Comme vous le voyez, nous sommes bien en pleine préparation des élections et elles auront lieu à la date indiquée ».
Dans la même journée d’hier, Denis Kadima a présidé une séance de travail avec les cadres et agents du Secrétariat exécutif provincial et des antennes de la CENI du Sud-Kivu.
Dans son speech, le numéro de la CENI a rappelé à l’assistance que les ressources humaines sont au centre de son action pour offrir aux congolais des élections de qualité en 2023 et reflétant la volonté de l’ensemble des électeurs.
Par ailleurs, il a réitéré son engagement à améliorer l’image de la CENI. C’est dans ce cadre, il a rappelé avoir lancé le processus « rebranding » consistant à redorer l’image de l’institution à travers, notamment une gestion « parcimonieuse » des ressources aussi bien financières, humaines que matérielles mises à sa disposition.
Signalons qu’avec les agents et cadres de la CENI du Sud-Kivu, Denis Kadima s’est penché aussi sur la fraude électorale. Sur cette question, il a affirmé que la CENI ne peut pas organiser les élections qui conduisent aux mêmes problèmes que lors des cycles électoraux passés.
Delphin Tambwe