ACCUSÉ DE PLAGIAT ET CONTREFACON, ALORS QUE LE TRIBUNAL DE KINSHASA LUI DEMANDE LA COPIE DE SON FILM POUR DES SÉANCES COMPARATIVES, MONSIEUR THIERRY MICHEL « L’ EMPIRE DU SILENCE « ABUSE DE LA SCAM/SACD ET DE LA VOLONTÉ DES BONNES GENS AVEC DES MENSONGES ET DES MANOEUVRES FALLACIEUSES.
MERCI DE PARTAGER LARGEMENT.
Messieurs, Mesdames,
Nous avons appris, par divers médias sociaux et autres, les supposées conclusions faites par la SCAM et la SACD, que Monsieur Thierry Michel, réalisateur du film « L’EMPIRE DU SILENCE » fait circuler dans une pétition ou lettre ouverte intitulée pompeusement « CONTRE LA TENTATIVE D’INTERDICTION DU FILM « L’ EMPIRE DU SILENCE « ET LA POURSUITE EN JUSTICE DES AUTEURS » !!!
En novembre 2021, à Kinshasa, Monsieur Thierry Michel a organisé une série de projections, dans la salle de spectacle du Palais du Peuple, siège de l’Assemblée nationale et du Sénat de la République de la République Démocratique du Congo, devant un aéropage des hautes autorités de l’Assemblée nationale et du gouvernement congolais, librement. Et il n’a jamais été inquiété lors de son séjour au Congo.
Ce fut lors de ces projections de son film « L’EMPIRE DU SILENCE », à Kinshasa, que nous avons constaté LE PLAGIAT ET LA CONTREFACON dont nous accusons Monsieur THIERRY MICHEL, qui a séjourné librement à Kinshasa, et a refusé de répondre à nos questions.
Nous avons contacté, à plusieurs reprises, et par différents canaux, Monsieur Thierry Michel, en lui demandant de mettre à notre disposition la copie de son film pour des projections comparatives. Il nous avait répondu avec des menaces.
A l’ADACO, société congolaise d’administration des droits d’auteur au Congo, qui lui a aussi demandé une copie de son film, Monsieur Thierry Michel a opposé un refus méprisant.
Nous nous sommes adressés à la Justice.
Monsieur Thierry Michel, réalisateur, et les Films de la passerelle, producteur de « L’empire du silence » ont reçu une citation pénale à comparaitre le 10 mai 2022 devant le Tribunal de Kinshasa, pour CONTREFAÇON, PLAGIAT, POUR VOL ET VIOL DE L’IMAGINAIRE au détriment de notre film « Congo ! Le silence des crimes oubliés » (2015) réalisé par Gilbert Balufu Mbaye, et produit par Balufu Bakupa-Kanyinda.
Maintenant, cherchant un alibi pour échapper à la justice, M. Michel abuse de la bonne volonté des honnêtes gens pour les embrigader dans une fallacieuse mobilisation, en se présentant comme la victime d’une machination.
Il doit arrêter de mêler nos états, la RDC et la Belgique, dans une affaire de justice qui concerne les individus, les cinéastes que nous sommes. C’est une affaire de justice, de droit d’auteur, de plagiat, de contrefaçon, de vol et de viol de l’imaginaire d’autrui.
Pour se disculper des accusations portées contre lui Monsieur Thierry Michel cite la SCAM et la SACD : « Suite à ces accusations calomnieuses des frères Balufu, plusieurs analyses détaillées ont été faites par des experts congolais et belges, et par la société internationale d’auteurs SACD/SCAM dont font partie Balufu Bakupa Kanyinda et Thierry Michel. Toutes ces analyses comparatives ont conclu à l’absence totale de plagiat ou contrefaçon. »
Qui sont ses experts Congolais et Belges ?
D’abord, Balufu Bakupa-Kanyinda n’est pas membre de la SCAM/SACD Belgique.
Ensuite, comment et dans quelles circonstances la SCAM et la SACD, nos éminentes sociétés de défense de droits d’auteur, organisent une projection comparative et «analyses détaillées » de nos deux films, sans nous en avertir ni nous associer à cette procédure ? Quels sont ces experts réunis par la SCAM et la SACD ? Quand cette procédure a-t-elle eu lieu et où ? Et comment la SCAM et la SACD sont-elles entrées en possession de notre film, et sans nous avoir demandé la permission au préalable?
La SACD (France), à la question lui posée à ce sujet, répond : » La SACD a pour mission principale de récolter et distribuer les droits d’auteur de ses membres. Elle possède un devoir de neutralité qui la conduit à ne pas prendre parti dans les litiges. Ainsi, la SACD ne s’est pas prononcée concernant ces analyses comparatives. En effet, il s’agit d’une erreur d’annotation, l’avis a été rendu au nom de la SCAM en Belgique et non de la SACD.»
La SCAM/SACD Belgique se tait.
De quoi Monsieur Thierry Michel a peur alors qu’il lui est simplement demandé de remettre la copie de son film au Tribunal de Kinshasa ? Va-t-il inventer un refus de visa qui l’empêcherait de se rendre à Kinshasa ?
Dans le même but de tromper l’opinion, Monsieur Thierry Michel en rajoute une louche: « Au contraire, ce sont les frères Balufu qui ont utilisé sans la moindre autorisation de nombreuses images d’archives du film « Mobutu, roi du Zaïre » de Thierry Michel, du film « L’Afrique en morceaux, la tragédie des grands lacs » de Jihan El-Tahri, mais aussi d’images de chaines de télévisions et agences de presse et cela de manière totalement illégale. »
Quelles sont ces images d’archives de son film « Mobutu, roi du Zaïre »? Qui est le détenteur des droits de ces images ? Pourquoi le détenteur de ces images ne se signale pas à nous ?
Quelles sont ces images du film « L’Afrique en morceaux, la tragédie des grands lacs » de Jihan El-Tahri ?
Pourquoi Madame Jihan El-Tahri ne nous a-t-elle pas contacté ?
Croyant se tirer d’affaire, Monsieur Thierry Michel se fait passer pour le porte-parole de Jihan El-Tahri et des agences de presse !
A son sujet, le magazine Jeune Afrique, écrit (Pierre Boisselet. 2 octobre 2015) : « Cinéma : Thierry Michel, le coup d’éclat permanent. À chacun de ses films sur la RDC naît une polémique. (…) Et pourtant, ses polémiques avec les autorités de la RDC, son sujet de prédilection – son fonds de commerce, disent les mauvaises langues -, sont devenues récurrentes. (…) En 1990, il flaire l’opportunité de se faire un nom : la guerre froide se termine et il veut assister, caméra au poing, à la chute de Mobutu à Kinshasa. (…) Avec les nouvelles autorités, les relations sont si bonnes qu’il obtient un visa de résident de dix ans. (…) « J’ai eu mon visa grâce à l’intervention de membres du gouvernement dont je tairai le nom », assure-t-il, énigmatique. «
Maintenant, il s’agit de plagiat et de contrefaçon; pas de distraire les gens avec des menaces de procès en diffamation, que nous attendons, par ailleurs, sereinement, fermement et en toute confiance.
Enfin, dans cette affaire, il s’agit tout simplement de nous présenter devant le Tribunal de Kinshasa le 10 mai 2022, pour que monsieur Thierry Michel remette à l’autorité judiciaire la copie de son film, celle qui fut projetée à Kinshasa, et que nous puissions ensemble, avec la Justice, définir les modalités de l’organisation des projections comparatives.
Balufu Bakupa-Kanyinda,
Producteur
Gilbert Balufu Mbaye,
Auteur et réalisateur
