La table ronde pour la dissémination de la feuille de route des investissements en santé numérique, s’est tenue ce mercredi 9 mars à Kinshasa. Au cours de cette table ronde, plusieurs experts et partenaires du secteur de la santé, ont intervenus. Parmi les intervenants, notamment le coordonnateur de l’Agence nationale de l’ingénierie clinique et numérique de la santé, Jean Max Mayaka.
Prenant la parole, le Coordonnateur de l’ANICiiS a subdivisé son intervention en deux parties. La première partie consacrée à la l’historicité de la création de l’ANICiiS et la seconde sur la présentation.
Ainsi, il rappelé le contexte de la création de cette structure allant de 2018 par le décret portant sa création ainsi que les arrêtés pris en 2020 pour sa mise en application. Notamment celui portant la création d’un comité de coordination et la désignation des membres dudit comité.
» Aujourd’hui en pleine transformation d’un service public en un établissement public, dans le cadre de la mise en œuvre de la Couverture Santé Universelle CSU, l’ANICiiS devenant ANICNS fera partie de 5 structures soutenues par le gouvernement pour garantir ainsi la matérialisation de la vision du Chef de l’État sur l’accès aux soins de santé de la communauté nationale dans les meilleurs conditions requises par l’organisation mondiale de la santé » , a t’il dit.
Il a également remercié tous les partenaires qui ont rendu possible la tenue de cette table ronde des investissements en santé numérique en RDC et qui ont permis à l’ANICiiS de se procurer de son premier plan d’action opérationnelle PAO 2022 en vue de la mise en œuvre du PNDS en 2022, grace à l’organisation d’un atelier financé il y a quelques jours.
La deuxième partie de son discours consacrée à la présentation était portée sur le rappel des objectifs PNDIS. Il a ainsi donné la liste exhaustive des actions menées.
« Nous avons entamé un processus d’élaboration et de validation du plan national de développement de l’Informatique de santé 2020-2024 avec des objectifs et orientations précises du santé en RDC en vue de pouvoir répondre aux objectifs du développement durable et aller vers la Couverture Universelle en RDC par le truchement de l’ANICiiS comme bras technique et séculaire du ministère de la santé publique hygiène et prévention. Cette année l’agence a élaboré son planning avec l’appui du secrétariat général. », a-t-il rappelé.
Quant aux axes du PNDS 2019-2020, le Coordonnateur constate l’amélioration des prestations des services de santé et continuité des soins de qualité aux différents niveaux du système de santé ; l’appui aux piliers du système de santé du système et le renforcement de la Gouvernance et pilotage du système de santé. Bref, l’ANICiiS a retenu les activités prioritaires dans le PAO 2022 s’appuyant sur ces 3 axes prioritaires du PNDS.
Le troisième point porte sur les objectifs du PNDIS2, il s’agit, la coordination, la standardisation et interopérabilité des systèmes d’information dans le secteur de la santé ; le renforcement du niveau opérationnel du système de santé et le renforcement des capacités des ressources humanitaires de la santé.
Le dernier point est subdivisée en cinq axes principaux : la normalisation, ici il est question des nomenclatures et standardisations de l’information sanitaire à utiliser dans le pays. Alignés aux classifications internationales garantissant ainsi une interprétation et homologation identique des donnés.
Le deuxième axe c’est l’interopérabilité. Il s’agit du développement d’une architecture de l’entreprise santé pour le ministère de la santé afin de réduire les fraudes et augmenter les recettes.
Le troisième axe, concerne les applications métiers. Il s’agit de l’extension et renforcement du DH52 ; système intégré de gestion des informations logistiques, gestion des inventaires et la maintenance biomédical, gestion intégré des formations sanitaires, mise en œuvre d’une solution de surveillance épidémiologique.
Le volet infrastructures est le quatrième axe. L’élaboration d’un intranet de la santé basé sur les multiples technologiques, Datacenter national de la santé et des sources énergiques renouvelables dédiées à l’informatique.
Les Ressources humaines constituent le dernier axe soit le cinquième.