Selon les prévisions de la loi fondamentale, la République démocratique du Congo tend vers un nouveau cycle électoral, après les mémorables batailles de 2006, 2011 puis 2018. 2023 s’annonce une année au front pour une bataille électorale après un mandat issu d’une alternance historique et civilisée au sommet de l’Etat.
Qui pour succéder au fils de la première alternance au sommet de la RDC ? Question sine qua non. L’impératif du changement dû à l’échec cousu de celui qui a pris la charge de l’Etat après les élections générales de 2018 pousse le peuple congolais à réfléchir autrement.
Les voix s’élevent de partout pour dire non au glissement, les congolais veulent le changement via les élections comme seul moyen pour châtier une classe d’individus qui ne fait que ruiner la République démocratique du Congo sur le plan politique, économique & social.
La détermination est sans faille dans la quête du changement en 2023, et pour le peuple congolais quelqu’un d’autre doit prêter serment en janvier 2024, qui encore? Joseph Kabila reclame-t-on.
En effet, il a fallu que le fils de l’homme quitte le fauteuil de la Présidence pour que ses calomniateurs changent d’avis pour avouer sans préavis qu’il était le meilleur si pas le seul jusqu’à ces jours, capable de libérer un État enclavé par les impérialistes occidentaux.
Si en Russie Vladimir Poutine répond ces derniers jours par les armes aux menaces intimidatrices des occidentaux après une préparation de longue haleine, en République démocratique du Congo je pense qu’il ya un homme politique indomptable(Joseph Kabila) capable d’indépendantiser l’avenir d’un peuple qui aspire à la libération suite à l’ôtage occidental.
Son Statut actuel du Sénateur à vie n’est nullement pas un obstacle pour son come back à la tête du Pays via une victoire électorale indubitable d’après les statistiques sondagiques en sa faveur.
L’interprétation illogique du statut de « Sénateur à vie » par les amateurs politicards fait croire à la masse que Joseph Kabila ne peut plus être candidat président de la République dans son Pays ce qui est néant car n’ayant aucun soubassement juridique.
Aucun législateur ni juriste ne peut me contredire quant à l’interprétation normale de l’Article 104 al. 7 de la Constitution lié au statut actuel de Joseph Kabila.
L’article stipule « Les anciens présidents de la République élus sont de droit sénateurs à vie. », de quoi s’agit-il ici ?
Il s’agit là d’un privilège(un droit) que la Constitution accorde, à juste titre à celui qui a été élu au suffrage universel pour incarner la nation après deux mandats successifs limités. Autrement dit, à la fin de deux mandats, le statut officiel qu’on porte est celui du « Sénateur à vie », mais nul part, je dis et je répète, nul part la Constitution de la RDC parle de l’irrévocabilité de ce titre honorifique, ce qui n’empêche pas à Kabila de se présenter comme candidat.
Grosso modo : « Sénateur à vie » voudrait dire autrement, tant que je suis ancien chef de l’État et que je ne m’engage pas à assumer d’autres fonctions de la République, la fonction qui me revient du droit toute ma vie c’est celle de « Sénateur » mais si je m’engage à autre chose c’est aussi mon droit », ceci est d’ailleurs sagement confirmé par l’article 110 de la Constitution qui stipule que le mandat du député ou Sénateur prend fin lorsque notamment (Cfr le tiret numéro 9) il ya « acceptation » d’une Fonction incompatible à celle du mandat de député ou Sénateur. Ici le législateur a parlé de Sénateur et député ayant un mandat à vie ou pas sans aucune spécificité.
Au regard de ces évidences de la loi fondamentale, Joseph Kabila que le peuple congolais réclame aujourd’hui, ne peut pas souffrir de blocage pour une Constitution qui l’a lui même promulgué, laquelle tout locataire du Palais présidentiel est tenu à respecter.
Il est (Joseph Kabila) historiquement le premier bénéficiaire du statut « de Sénateur à vie » pour une vie après la présidence, cela est fruit d’une loyauté et d’un engagement politique valeureux qui d’ailleurs pousse les congolais aujourd’hui à solliciter sa sagesse pour faire décoller le Pays, lui qui a au moins su promettre et réaliser.
De 29 ans à 47 ans d’âge à la tête d’un Pays déchiré par des guerres, il a su réunir ennemis comme amis faisant de tout le monde amant de la patrie pour faire vivre la démocratie dont tout le monde devient acteur.
Il est justement à mon avis ce génie présidentiable en 2023.
✍️ Journaliste Delphin : +243811803590