Le Conseiller spécial de Felix Tshisekedi en matière de sécurité François Beya, Le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo et le Président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso N’kodia ont été réçu par le Cardinal Fridolin Ambongo ce mercredi 24 Novembre.
Une rencontre qui vient juste après des intenses mouvements initiés par l’église catholique, église protestante et des regroupements politiques de l’opposition pour dire non à la politisation de la CENI.
Si officiellement personne n’a parlé de la question(Dossier CENI Ndlr), les investigations indiquent que c’est la vraie raison du déplacement des commandos de Tshisekedi vers le représentant légal du Pape François 1er.
Si les communicateurs de l’Union sacrée indiquaient que les mouvements du bloc patriotique dont fait partie l’église catholique n’impressionnaient pas le pouvoir en place, il faut comprendre qu’à ces jours les coups politiques ont blessé et qu’il faut en urgence soigner la douleur. C’est ainsi que Tshisekedi va faire déplacer ces généraux pour essayer de charmer l’Archêveque de Kinshasa.
Un chèque à la méthode du renversement de la Majoritaire parlementaire , un discours de courtoisie mais aussi une demande de collaboration, c’est le message du trio de l’Union sacrée qu’on ne dira pas assez dans des médias.
A la sortie de cette audience le cardinal Fridolin Ambongo a fait savoir que c’était une occasion de clarifier les choses et de répartir sur de nouvelles bases.
« D’abord je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays (…) Ils sont venus pour échanger, et nous avons échangé sur tous ceux qui pourraient faire prêter à des interprétations comme vous avez l’habitude de le lire sur les réseaux. On écrit du n’importe quoi sur l’église, on n’écrit du n’importe quoi sur le cardinal. C’était pour nous l’occasion de clarifier les choses » a déclaré Fridolin Ambongo. Une réponse méthodique du génie catholique qui a laissé les envoyés spéciaux dans l’embarras, va-t-il céder à cette pression?
L’église catholique a toujours fait preuve d’imperturbabilité dans des situations politiques pareilles mais pour l’heure, il faut rester calme et regarder l’attitude de l’église.
Ce qui est sûr le dossier CENI n’est pas encore réglé selon le souhait de l’église… affaire à suivre!
✍🏼Delphin TAMBWE