Depuis l’accession de l’actuel chef de l’État au pouvoir, il est constaté fort malheureusement que tous ses efforts ne se concentrent que sur la recherche des investisseurs étrangers, alors que le pays dispose en lui-même des ressources importantes à la faveur de son développement qui peuvent attirer ces investisseurs.
En son temps, le Président Joseph KABILA n’a pas exploré le monde entier pour imaginer des réformes sur le nouveau code minier, le code des assurances, la loi sur la sous-traitance et tant d’autres réformes qui profitent au pouvoir héritier aujourd’hui. Mais quel bilan pouvons-nous faire en mi-parcours du mandat du Chef de l’État avec ses nombreux voyages à l’étranger ?
Nous vivons aujourd’hui dans un monde indivis. Si à l’époque les pays dits développés pouvaient vivre en marge des pays pauvres, cela n’est plus possible aujourd’hui. Nous avons des intérêts liés en matière de commerce, de santé, de politique environnementale,… Ensuite, l’idée selon laquelle les pays riches les resteraient à vie au détriment des pays pauvres qui le resteraient à vie aussi, a été remplacée par la certitude qu’avec une bonne imagination, les pays pauvres peuvent renverser cette tendance et même occuper les premiers rangs. La Chine est une belle illustration. Et l’Inde aussi, dans une certaine mesure ainsi que plusieurs autres pays de l’Asie et de l’Amérique du Sud.
En ce moment où la tendance de plusieurs pays nantis est de revoir leurs politiques sur l’immigration, considérant l’Afrique et les africains comme des envahisseurs exilés économiques, je ne peux comprendre cette propension à concentrer toute son énergie à la recherche des investisseurs étrangers, alors que le pays peut attirer UNIQUEMENT par ses ressources naturelles et je ne le dirai jamais assez!!!
En outre, il convient de rappeler au pouvoir héritier que ce n’est pas le pays hôte qui engage les frais de visite d’un chef de l’État en dehors de son pays. Ainsi, le recevoir comme visiteur n’est qu’une question d’agendas et de protocole Ils peuvent donc s’en foutre! La question est de savoir si eux acceptent aussi de dépenser les mêmes sommes d’argent pour une visite chez nous. L’intérêt commande l’action, dit la vieille maxime.
Parlons des dernières visites…
En Allemagne, c’est devant la délégation du président de la république que les investisseurs ont manifesté leur désintérêt à notre pays, prétextant qu’ils avaient très peu de renseignements. En TURQUIE, leur président promet de faire le déplacement de notre pays avant… TENEZ… septembre 2022. Donc en pleine période de la fièvre de précampagne. De qui se moque-t-on? En sus, pouvons-nous dire que la politique de non respect des textes et d’instabilité institutionnelle avec toutes conséquences possibles dans une Afrique qui enregistre 3 coups d’État en une seule année peut rassurer ces investisseurs ? Surtout que tout indique que le panier circule encore…
Comme congolais, je conseille au pouvoir héritier d’inscrire sa politique sur la poursuite des réformes entreprises et initiées par le Président Joseph KABILA. D’ailleurs, la menace sur des opérateurs économiques de baisser les prix de leurs produits comme seule réponse au social des congolais et sans production est EXTRÊMEMENT dangereuse. Le retour de la manivelle pour une économie où tout ce qui est consommé vient de l’extérieur et tout ce qui est produit est destiné à l’export risque d’être foudroyant. La machine se bloquera à coup sûr en plein parcours. Vivement 2023.
Je vous salue depuis le paradis.
L’archange Papy TAMBA,
Le Papy le plus célèbre de la RDC
