Le 2 mai 2011, après des années de traque, Oussama ben Laden était retrouvé et tué par des forces spéciales américaines.
Des militaires américains s’introduisaient, de nuit, dans une grande demeure d’Abbottabad, au Pakistan. Les mois précédents, la CIA observe un homme grand, mince et barbu qui se promène régulièrement entre les hauts murs du complexe, et l’ont surnommé « le marcheur ».
Ils pensent qu’il s’agit d’Oussama ben Laden. Dès le mois de septembre 2010, les services de renseignement pensent avoir retrouvé le cerveau des Attentats du 11 septembre. Ils ont suivi un coursier d’Al-Quaïda.
D’abord, une frappe de missile est envisagée, mais elle rendrait l’identification formelle du leader d’Al-Qaïda difficile. Alors une seconde option est préférée, avec un raid par hélicoptère, puis s’introduire dans la maison.
A l’arrivée sur place, un des deux hélicoptères s’écrase à l’atterrissage, mais sans faire de victime. Des renforts sont dépêchés pour récupérer l’équipe à bord. Il n’y a pas d’image vidéo de l’intérieur du complexe. La Maison Blanche diffuse une image devenue célèbre, où l’on voit Barack Obama suivre l’opération, aux côté de ses conseillers, mais aussi Joe Biden, et le chef de l’antiterrorisme du président américain, John Brennan.
Le corps de BenLaden a été jeté par les Américains, en pleine mer, pour ne pas lui offrir de sépulture.
C’est notamment grâce à un homme que Ben Laden a pu être débusqué au Pakistan. Le docteur Shakeel Afridi a aidé la CIA en organisant une fausse campagne de vaccination contre l’hépatite C, et ainsi avoir un échantillon d’ADN d’une personne vivant dans la résidence d’Oussama ben Laden.
Mais au Pakistan, ce médecin est considéré comme un traître. Depuis 10 ans, il est emprisonné, à l’isolement. Sa famille raconte qu’il tourne en rond dans sa cellule de deux mètres sur deux et fait de temps en temps des pompes. Le seul livre qu’il peut lire est le coran.
Aujourd’hui, au Pakistan, on se souvient de la ruse des américains, avec leur campagne de vaccination. La conséquence, de nombreux parents sont défiants vis à des vaccins et refusent que leurs enfants soient vaccinés contre des maladies comme la polio.
Delphin TAMBWE