A l’occasion de la journée internationale de la personne vivante avec handicap, le Président Félix Tshisekedi s’est adressé à ses compatriotes congolais sur la solidarité et la générosité qu’ils doivent manifester en faveur des personnes handicapées et vulnérables. Profitant de son message, le chef de l’état congolais a réaffirmé sa politique tendant à procurer
bien-être global de la population en situation de handicap
en République Démocratique du Congo.
Félix Tshisekedi, veut installer un climat de confiance qui permet aux personnes
handicapées de se déclarer sans avoir peur d’être stigmatisées. Cependant, il ne ménagera aucun effort pour que ces hommes et femmes jouissent des mêmes droits que les autres citoyens.
« je réaffirme ma détermination détermination d’oeuvrer à l’égard de ceux qui du reste guident ma vision de la RDC pour l’inclusion des personnes handicapées et autres personnes vulnérables. Et promouvoir ainsi l’égalité de tous les citoyens. », a dit Félix Tshisekedi.
«L’année 2019 est aussi celle où le parlement de notre pays se mobilise pour l’adoption de loi organique portant participation, promotion et protection des personnes vivantes avec handicap. Tel que recommandé par l’article 49 de la constituion. A cet effet j’encourage l’assemblée nationale et le sénat qui ont déjà inscrit dans leur calendrier l’examen et l’adoption de ce projet de loi à faire diligence de doter le pays un outil particulier devant encadrer entre autre la question de la représentativité des personnes vivantes avec handicap. », a-t-il poursuivi.
Il sied à préciser que grâce à Félix Tshisekedi, la RDC dispose au sein de son gouvernement d’un ministère chargé des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables pour la première fois de son histoire. Il s’agit de Madame Irène Esambo Diata, avocate de profession. Fort malheureusement la ministre plaide pour l’amélioration de la dotation dont
dispose son ministère.
Elle a fait part de cette consternation lors de sa visite dans un centre des handicapés à kinshasa, ce mardi 3 décembre. Pour elle, le budget est en effet trop faible au vu du budget général du gouvernement : « C’est
moins de 1% du budget général. Donc avec ça, ce sera difficile pour nous de travailler, surtout en ce qui concerne
la construction des centres pour personnes vivant avec un handicap. Dans ces pays, cela fait plus de vingt ans qu’on ne parle plus de centres aux personnes vivant avec un
handicap. ».