Tel qu’annoncé, cette activité à caractère international abritée à Kinshasa s’est clôturée mardi 19 novembre 2019 à Fleuve Congo Hôtel. C’est le premier vice-président du Sénat, Samy Badabanga qui a présidé la cérémonie de clôture de ces travaux ouverts lundi dernier au Palais du peuple par Jeanine Mabunda, président de l’Assemblée nationale. Signalons que les participants venus des parlements des pays francophones du monde.
Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a abrité pendant deux jours, soit du lundi 18 à mardi 19 novembre 2019, la 17ème réunion du Réseau parlementaire de lutte contre le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Ces assises internationales ont été lancées au Palais du peuple, par la présidente de l’Assemblée nationale, Mme Jeanine Mabunda Lioko, en présence de son collègue président du Sénat, M. Alexis Thambwe Mwamba, et des parlementaires congolais et ceux venus de différents pays du monde ayant la langue française en partage.
Trois temps forts ont marqué hier cette activité de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). Après la cérémonie d’ouverture, les travaux proprement dits de cette réunion internationale ont eu lieu à Fleuve Congo Hôtel. Mais avant, les participants étaient conviés à une visite de terrain sur quatre sites.
D’abord à l’entrepôt Bolloré Logistics qui joue le rôle de site primaire pour l’entreposage des médicaments et intrants des subventions du Fonds mondial en Rdc, dans le cadre du nouveau modèle de financement 2 (NMF2). Puis, ils ont visité quelques centres hospitaliers et de santé à travers la ville de Kinshasa, lesquels bénéficient de l’appui du Fonds mondial et des Ong et organismes internationaux attitrés pour la prise en charge du Vih/Sida, de la tuberculose et du paludisme.
Compte-rendu, rapport d’activités, communications, divers exposés ainsi que les divers, ont émaillé les travaux de cette 17ème réunion du Réseau abritée par la section Rdc de l’APF à Kinshasa, qui se sont déroulés à Fleuve Congo Hôtel.
Comme Mabunda, Badibanga vante les efforts de la Rdc dans la lutte contre les 3 pandémiesLa cérémonie de clôture a connu deux temps.
D’abord, le mot de remerciement du président du réseau, M. Didier Berberat (sénateur suisse), président du Réseau arrivé fin mandat, et remplacé par M. Christian Levret. Puis le discours officiel de clôture prononcé par le premier vice-président du Sénat, M. Samy Badibanga Ntita.
Dans son speech, le deuxième sénateur congolais a souligné que 450.000 personnes meurent chaque année du paludisme à travers le monde, dont 90 % en Afrique. Pour le VIH/Sida, il indique que sur le 36 millions de personnes contaminées, 26 millions sont en Afrique, soit plus 70 %. La tuberculose fait également des ravages en Afrique et en Asie, même si les traitements sauvent des dizaines de millions de vies, a dit Samy Badibanga.
« L’importance et l’urgence d’éradiquer, d’ici à l’horizon 2030, le VIH/Sida, la tuberculose et le paludisme ne sont plus à démontrer. C’est un véritable défi que s’est lancée la communauté internationale, à travers l’ONUSIDA et le Fonds mondial de lutte contre les trois pandémies. Notre réseau parlementaire constitue l’un des maillons de cette chaine de lutte », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter : « Vos travaux ces jours-ci en sont une expression concrète pour avancer et progresser dans la lutte contre ces pandémies ». Il a aussi indiqué que cette réunion du réseau à Kinshasa a permis aux participants venus de tous les coins de la planète de voir sur le terrain, les efforts fournis par la Rdc, aux côtés d’autres nations, dans la lutte contre lesdites pandémies. « Du point de vue des autorités congolaises, nous nous efforçons de combattre ces trois maladies sur le plan juridique, institutionnel, politique, financier et budgétaire. Sur le plan juridique le pays s’est déjà doté de quelques instruments importants permettant l’organisation de cette lutte… sur le plan institutionnel, il existe, pour la lutte contre les trois maladies, au-moins trois programmes nationaux : le Programme national de lutte contre le VIH/Sida, celui de lutte contre la tuberculose, et celui consacré à la lutte contre le paludisme.
Sur le plan politique, le Chef de l’Etat a engagé le pays dans un vaste programme de couverture sanitaire universelle. Mais le nerf de la guerre contre les trois pandémies est financier et budgétaire. En 2020, nous visons le seuil de 15 % du budget national consacré à la santé », a dit Samy Badibanga aux participants