Mardi dernier, le secrétaire général à la Santé, Dr Sylvain Yuma Ramazani, a effectué une visite de travail au centre hospitalier BioPharm 2 situé au croisement des avenues des Huileries et Kato n° 163, dans la commune de Lingwala. D’abord il a été guidé par le médecin directeur de cette formation médicale privée, Dr Mudogo Samba Firmin, pour s’enquérir de l’organisation, de la modernisation et de la qualité des services dans différents départements de BioPharm 2.
C’est ainsi que le Sg Sylvain Yuma a palpé le niveau de confort des chambres d’hospitalisation privées et collectives très bien équipées et très modernes. Mais aussi des laboratoires, des salles d’accouchement et de travail, des bureaux, des blocs opératoires, etc., tous bien équipés en équipements modernes.
Des deux côtés des bâtiments imposants de l’hôpital Biopharm 2, le secrétaire général à la Santé, accompagné du médecin chef de zone de santé de Kinshasa, Dr Francine Ikwa, a fait le tour de différents services ; pédiatrie, maternité, chirurgie, médecine interne, dialyse, gynéco-obstétrique, neurologie, etc. Cette visite s’est terminée par une petite réunion qui s’est soldée par la remise du cahier de charge du personnel de l’hôpital BioPharm 2 au secrétaire général à la Santé.
Ce cahier de charge renferme quelques doléances du personnel de ce centre de santé conventionné ayant signé un partenariat avec l’Etat. Entre autres, la mécanisation des agents et des avantages de l’Etat qui n’arrivent pas encore, etc. Après que le Sg s’est enquiert de la structuration de ce centre de santé privé compté par les actions sociales de l’ancien vice-président de la CENI, M. Norbert Basengezi Katintima, et qui est l’émanation de BioPharm 1 dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu, il a promis l’accompagnement de proximité du Gouvernement de la République. Dr Yuma Ramazani a encouragé l’initiateur à poursuivre son œuvre. Le propriétaire de l’hôpital, Norbert Basengezi, a plaidé pour une prise en charge des soins au niveau de la base. Il a exprimé auprès de l’autorité de tutelle, le besoin d’équipement pour renforcer davantage cet hôpital moderne.
« Ça fait près de 5 ans depuis que cet hôpital a été inauguré officiellement. Il faut dire que je suis émerveillé et même surpris de l’extension que cet hôpital vient de prendre. Ça prouve à suffisance que l’initiateur y a mis vraiment du cœur et il veut faire mieux les choses. J’ai été invité pour venir visiter l’évolution des choses ici. Je suis vraiment émerveillé positivement parce que, il faut voir l’investissement qui a été fait ici, qui prouve que contrairement à ce que les autres pensent, il y a des compatriotes qui font des efforts pour investir dans ce pays au profit des communautés », a confié à la presse me secrétaire général à la Santé.
Et d’ajouter : « Je voudrais donc, au nom du Ministre de la Santé, vraiment l’encourager davantage en se disant que comme Gouvernement, nous allons l’accompagner. Surtout, comme vous le savez, il y a le Chef de l’Etat qui a lancé un message très fort de la couverture sanitaire universelle, et donc il y a une importance capitale de rendre disponible l’offre des soins. Et je peux vraiment l’affirmer, sans risque d’être contredit que Biopharm est l’un des piliers de cette vision dans la ville de Kinshasa ».
Par rapport au cahier de charge, il a indiqué que : « Nous avons une convention de partenariat avec Biopharm qui fait que nous comme gouvernement, nous avons aussi notre part de responsabilité en termes d’accompagner. C’est-à-dire étant donné que c’est un centre qui est intégré dans le système de santé au niveau de la zone de santé. Parce que comme vous l’avez vu, je suis accompagné du médecin Chef de zone qui est en fait la patronne de l’entité à ce niveau-là. C’est devoir par rapport aux équipements, est-ce que dans le cas d’investissement global des équipements dans les structures de santé, pourquoi ne pas penser à ces structures. Il y a des ressources humaines qui travaillent ici au regard de la convention, pourquoi ne pas continuer à capitaliser et les prendre en charge. C’est un peu tout ça. Voir un peu au regard de la convention de partenariat, nous avons nos obligations comme partie gouvernementale, comme nous pouvons accompagner cette structure privée et l’encourager à fonctionner de façon optimale grâce à notre appui additionnel ».
Bokulaka