Après la séance inaugurale du lundi 04 février 2019, les députés nationaux nouvellement élus sont conviés à une nouvelle plénière ce mercredi 06 février 2019 à l’Assemblée nationale. Le bureau provisoire a tenu ainsi fixer l’opinion pour dissiper tout malentendu. Cette plénière sera donc consacrée à la mise en place de 26 commissions devant permettre d’amorcer la validation des pouvoirs des nouveaux élus.
Les députés nationaux sont enfin fixés pour une nouvelle convocation en plénière. Ils sont donc attendus ce mercredi 06 février courant à 14 heures, dans la salle des congrès du Palais du peuple. Cette nouvelle assemblée plénière est nécessairement consacrée à la mise en place des commissions spéciales qui travailleront en vue de la validation des pouvoirs des nouveaux députés.
Puisque, la validation des mandats se fera par province, ces commissions seront au nombre de 26, représentant chacune une province du pays. C’est l’essentiel de la communication faite hier lundi aux médias par le premier secrétaire du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, M. Jackson Ausse Afingoto.
Auparavant, il a rappelé les trois principales missions assignées à ce bureau provisoire mis en place conformément à la Constitution, au cours de cette session extraordinaire inaugurale de la 3ème législature de la troisième République. Notamment, la validation des pouvoirs des députés nationaux nouvellement élus ; l’adoption du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et la mise en place du bureau définitif.
Ce jeune élu de la circonscription électorale d’Irumu sur la liste du regroupement politique AAD dans la province de l’Ituri, a tenu à fixer l’opinion sur le contexte qui a retardé la tenue d’une deuxième plénière, après la séance inaugurale du lundi 28 janvier 2019. Ainsi, a-t-il indiqué que l’Assemblée nationale fonctionnant en concert avec d’autres institutions de la République, il fallait au préalable une harmonisation avec elles avant de convoquer une nouvelle plénière.
Et surtout qu’avec ce gouvernement sortant qui ne fait qu’expédier les affaires courantes, il s’est posé un problème de financement ayant bloqué encore la convocation d’une nouvelle séance plénière. Aussi, le bureau provisoire était dans l’attente des dossiers physiques de chaque député national nouvellement élu, que la CENI devrait mettre à sa disposition.
Maintenant que ces problèmes sont réglés, le bureau provisoire a convoqué une deuxième plénière qui se suivra, si peu, d’une troisième, pour épuiser le premier point de la session extraordinaire relatif à la validation des mandats des nouveaux députés nationaux élus.
Après cette validation des pouvoirs, la représentation nationale passera directement à l’étape de l’adoption du Règlement intérieur. Ce qui demandera aussi la mise en place d’une commission spéciale, pour la préparation du document, a souligné le premier secrétaire du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, M. Jackson Ausse Afingoto.
C’est après l’adoption du Règlement intérieur que le troisième et dernier point inscrit à l’ordre du jour de cette session inaugurale sera abordé. Notamment, avec l’appel à candidature pour l’élection des sept membres du bureau définitif à des différents postes.
Kyungu va choisir entre l’Assemblée nationale et l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga
Répondant à quelques questions des journalistes, l’honorable Jackson Ausse a rappelé que cette session extraordinaire inaugurale ne prendra fin qu’à l’épuisement des matières inscrites à l’ordre du jour. Il n’y a donc pas de délai limitatif comme pour des sessions extraordinaires normales, a-t-il indiqué. C’était pour rafraichir la mémoire de ceux qui se préoccupaient de l’épuisement des matières inscrites par rapport au temps qui reste.
Quant à l’atteinte du quorum qui préoccupe plus d’un, le premier secrétaire de l’Assemblée nationale Jackson Ausse a rassuré qu’il n’y aura pas de souci du quorum lors de cette deuxième séance plénière de mercredi. D’autant plus que, a-t-il affirmé, déjà près de 85 % de députés nationaux nouvellement élus sont présents à Kinshasa.
Il a aussi pertinemment répondu à la question relative à l’épineuse contrainte constitutionnelle dont fait face aujourd’hui le patriarche Antoine-Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, qui se retrouve en même temps président des deux bureaux provisoires, de l’Assemblée nationale et de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga. L’honorable Ausse Afingoto a indiqué qu’après la validation des mandats, le président provisoire n’aura que 8 jours pour pouvoir opérer un choix entre les deux assemblées.
« Il va devoir démissionner dans l’une des deux assemblées, et rester présidant d’une seule. En cas de sa démission dans une des deux assemblées, les deux autres membres du bureau provisoire restants vont devoir prendre la charge. On aura plus à reprendre la procédure pour trouver un autre président », a-t-il expliqué.
Concernant la situation des quinze futurs députés nationaux qui seront élus au mois de mars à Beni-ville, Beni-territoire, Butembo et Yumbi, le premier secrétaire Ausse Afingoto a souligné que leurs mandats seront validés lors de la session ordinaire de mars 2019. Et il a donc clôturé cette conférence de presse inaugurale par répondre à des questions lui posées en langues nationales.
Lepetit Baende