L’ancien ministre et leader de la voie du futur, Philippe Undji s’est, exprimé, dans une tribune sur les différentes questions qui font la Une en République Démocratique du Congo. Entre autres,les élections et la fameuse scission du Nord et Sud-Kivu.
Ci-dessous la tribune de Philippe Undji
Mesdames et Messieurs de la presse ; A 16 jours de la convocation de l’électorat par la CENI et la résurgence du syndrome de balkanisation qui refait surface sous d’autres formes alimentant aujourd’hui, l’actualité dans la partie Est de la République notamment dans la province du nord et Sud-kivu ; Philippe UNDJI YANGYA W (MAI –MAI idéologiquement convaincu et convainquant et président du courant des pensés la « voie du futur ») rompt son silence en fixant l’opinon sur les points ci-après face aux enjeux électoraux de 2018. 1. Du Processus électoral et de la consolidation de la démocratie en RDC Il est un fait que les élections prévues en 2016 n’ont pas eu lieu contrairement aux dispositions pertinentes de la Constitution. Au nom des dispositions des accords politiques respectivement du 10 octobre et celui du 31 décembre 2016 dit de la Saint Sylvestre, les signes prodromes déclenchés ce jour par la CENI, à savoir, la loi électorale et ses annexes notamment celle liée à la répartition des sièges permettent au peuple souverain de river ses regards vers ce rendez-vous du 23 decembre 2018. Date à laquelle, le peuple procèdera à la requalification non seulement des animateurs des Institutions politiques mais aussi, des projets de société des candidats qui se traduiront au terme des dites élections, en politiques publiques en vue de peupler ce sol et en assurer la grandeur dans le temps et dans l’espace. En effet, la date du 25 juin, d’après le calendrier de la CENI, est capitale pour ce processus. Par la convocation de l’électorat, les autorités de cet institut électoral vont s’inscrire dans l’histoire de notre democratie, étant donné qu’après deux ans de glissement consensuel de toutes les parties impliquées, cette date marquera un point de non-retour du processus électoral et permettra à plus d’un de désobstruer les doutes qui planent dans les têtes des acteurs sur la tenabilité du délai du 23 decembre, de renforcer la participation des toutes les parties impliquées au financement de s’acquitter de leurs engagement. Faute de quoi, la population pourra établir la responsabilité de chaque partie sur l’irrespect de la mise en œuvre des activités de la CENI planifiées au cours de la période allant de juillet en decembre 2018. En tant que un des derniers héritiers politiques des révolutionnaires qui, au prix de leurs vies, ont soutenu le processus de libération du peuple avec Mzee LAURENT DESIRE Kabila depuis les montagnes de FIZI dans le Sud Kivu, aux conséquences multiples de développement de cette entité sous le régime dictatorial des années 1990. C’est ici le moment de reconnaitre les avancées que connaissent notre processus électoral car il s’agit d’une occasion propice qui permet à la République de reconquérir politiquement a son honneur, sa dignité dans les concerts des nations. Aussi, l’organisation des élections au terme de ce processus donc en decembre 2018 immortalisera dans la mémoire du congolais, non seulement des hommes qui se sont engagés dans cette lutte mais aussi à l’espace qui a servi de base arrière pendant plus de 24 ans afin de déboulonner l’un dictateur historique du monde pour instaurer un ordre politique nouveau fondé sur une démocratie participative ayant comme socle, les grandes valeurs patriotiques de Patrice Emery LUMUMBA et de Mzee.. ‘’ La Voie du Futur ‘’courant de pensée constate et dénonce, avec regret que l’impasse politique en cours du fait de la crise de légitimité des Institutions, entrainant ainsi, un recul des acquis de développement obtenus depuis nos deux législatures au point que le décollage socioéconomique du pays s’effectue à pas pesant malgré les efforts consentis de divers partenaires. Tenez : Avec plus de 85% des pauvre (BM,2015) , un taux de chômage de l’ordre plus de 65% l’enquête 1-2-3( 2012) et un taux de croissance de la population de 3.2% en 2014(EDS,2014) qui pourra atteindre environs 4% en 2020 associé à un taux de croissance économique après 2015 de moins de 1.5 % annuellement constituent une bombe plus que nucléaire dans le temps et au point qu’il suffit d’une moindre étincelle, pour que le pays explose à tout moment avec entre autres conséquences immédiates, l’anéantissement des acquis dument obtenus au prix des sacrifices suprêmes de tout un peuple. Face à cette situation, il est important que la classe politique prenne conscience de l’avenir du pays les genres d’homélies atypiques qui caractérisent certains camps politiques excitent à la vengeance quand bien même qu’elles plaisent leurs consommateurs principaux. A ce titre, il serait plausible et patriotique que les différents congrès en instance de convocation (Majorité, opposition et le centre) prennent une décision d’homme susceptible d’affermir la grandeur de notre nation, de faire preuve de notre maturité politique dans l’objectif de consolider la paix, la convivialité nationale qui en sont les socles par excellence pouvant remettre notre pays sur le rail d’un développement équitable et de la democratie en plus, de lui rendre plus attractif aux investissements directs nationaux et étrangers . 2. De la Paix en RDC à travers ses provinces et dans la région de grands lacs La paix constitue un pilier non négligeable pour l’émergence des nations. Celle-ci passe par la convivialité entre les composantes de la communauté nationale, le respect des lois, la redistribution équitable de ressources et la justice sociale.
Point n’est besoin de remercier l’Eternel Dieu, maître des temps et des circonstances qui par sa grâce et son amour vis-à-vis de notre nation, permettent aux politiciens de divulguer avant les scrutins à venir, leurs projets de société ainsi les intentions politiques qui le caractérisent vis-à-vis de l’avenir de notre pays. Tenez, C’est depuis 1er juin, que la province du Sud-kivu s’est réveillée avec un fameux projet initié par un pseudo nationaliste, patriotard selon lui à savoir ;Monsieur LADISLAS MUGANZA consistant à scinder la province patriotique de ladite en deux. L’une appelée D’ILILA qui regrouperait le Territoire d’Uvira, celui de FIZI, de Mwenga et Shabunda tandis que l’autre ; la ville de Bukavu et le reste des entités administratives traditionnelles.. Ce plan qui s’inscrit dans le fameux projet de balkanisation qui en 1998, n’avait pas obtenu gain de cause lors de la guerre de segmentation de notre pays, refait surface aujourd’hui sous d’autres formes à travers ce préfet de plus de 15 ans de l’institut Hekima d’uvira qui s’est caractérisé par parcours politique de facto et bénéficiant à ce titre de divers appuis de ses maîtres à penser sont à découvert. C’est ici l’occasion de révéler à notre population de FIZI ,Mwenga ,Shabunda et Uvira, que ce projet de scission de notre Province fut en son temps, presenté à Kinshasa en decembre 2014 par un natif d’uvira siégeant actuellement dans les Institutions au cours d’un atelier organisé au CERCLE ELAIS, à l’intention des notables desdites juridictions dans leurs diversités par une ong (tait le nom. Ce, sur Finacement du peuple américain et qui a été rehaussé de la présence du dernier Ambassadeur Américain de l’administration OBAMA, accredité à Kinshasa Face aux critiques des uns et des autres, ce projet fut en son temps jugé inopportun car il s’agirait d’une aubaine offerte aux ennemis de l’intégrité territoriale de notre pays de matérialiser leur rêve.
En d’autres termes, ce qu’ils n’avaient pas pu obtenir par la force en 1998 peuvent avec les enjeux politiques en cours tout en se servant des faucons en quête du rapprochement stratégique, sans identité bien connues et les origines peu convaincantes peuvent maintenant atteindre leurs appétences politiques au regard des forces politiques en présences au sein de nos Institutions par rapport à celles des courants nationalistes de la partie orientale de la République. A l’argumentaire de développement qui soutient leur thèse, il est important que Monsieur LADISLAS et alliés clandestins sachent que le développement d’une entité n’a pas de lien statique avec l’esprit de segmentation de ses agglomérations mais plutôt, une bonne gouvernance au sein de celle-ci permet de fédérer la population autour d’un idéal commun : le bien-être collectif. Les faiblesses constatées en rapport avec le développement équitable de nos entités n’est pas un hasard. Il vise à affaiblir notre cohésion nationale et ainsi faciliter la population à tomber bas dans des réflexions qui visent la conquête et la respectabilité de notre identité. Toutes les nations connaissent dans leur histoire des régimes forts et faible.
Pour illustration, la France de louis xiv n’est pas comme celle d’aujourd’hui. les différents régimes de l’Ex URSS de Michael GORBATCHEV n’est pas celui d’aujourd’hui du puissant Poutine etc. donc à notre peuple garder le CAP. A l’argumentaire de division aux fins de développement, certaines nations objectives de leur identité se marquent depuis un temps dans un processus de réforme territoriale.la France pour ne citer que celle-ci, s’inscrit les années 2014 dans un processus de réforme territoriale en la faisant passer de 22 territoires à 14 à l’horizon 2020 dans l’objectif ultime de faire les économies vu la situation des comptes publics et les exigences qu’imposent le train de vie des instituions avec ses conséquences sur le vécu quotidien des français. Les nations du monde à leur tour scrutent les intelligences pour parvenir à la longue, à effacer les limites politico administratives et toutes sortes de barrières définies par les Etats au profit d’une entité mondiale forte et économiquement profitable à tous. Aujourd’hui, recourir ou s’accrocher à des thèses qui ne tiennent pas compte ni de l’historique de l’entité et encore moins de l’évolution du monde et surtout en se fiant sur un fondement de frustration, de tribalisme, sans pour autant tenir compte de nos comptes publics ne serait-il pas confirmer la thèse de Honorable sénateur MUTINGA (2014) dans ce qu’il a pu qualifier de «République des inconscients » !face a la santé du compte du trésor public congolais, Adolphe MUZITO n’a-t-il pas dans l’une de ses tribunes, en se servant des données de la banque centrale pour qualifier nos nouvelle provinces des morts nés ? Quant aux visées politiques locales, une classe politique en mal de positionnement, estiment que l’avènement de cette juridiction peut servir de base pour sa prédilection électoraliste du fait que dans la configuration actuelle de FIZI, UVIRA et Mwenga, Shabunda ne l’offrent pas dans leurs analyses la chance d’y parvenir. Il est temps que ces éventuels candidats sachent qu’obtenir la sanction positive du souverain primaire dépend en grande partie, du degré d’investissement physique, matériel, moral en faveur de son peuple et ou de sa circonscription. A ce titre je leur rappelle que Monsieur RWAKABUBA SHINGA fut élu d’uvira vers 1978-1979 à cause de son investissement dans la construction du stade KAMANYOLA d’uvira et autres œuvres sociaux dans cette zone et de l’athénée de Baraka dans la zone de FIZI en 1964. Tandis que KAMBERE MULEMBERI le fut au cours de la même année dans la ville de BUKAVU. Donc, chercher à se faire élire par ces voies est une hérésie par rapport à la norme car en cas de leur échec, malgré ce montage, ils nourriront les appétits de se retrancher encore une fois, à leurs villages pour en constituer des circonscriptions électorales et ainsi de suite…
Eu égard à ce qui précède surtout en ce moment pré-électoral, Monsieur LADISLAS MUGANZA et consorts se trompent d’époque. Ce plan de scission de la province cache des vraies raisons car toute mutation des entités administratives permettent toujours la naissance et/ou la restructuration des autres.
De ce fait, avec ce qui se passe au nord kivu, cette vision ne s’écarte pas des intentions des auteurs dudit plan au niveau de cette province sœur. Vos strategies visent la « kivuphobie » de nos entités et par conséquent, la congophobie longtemps cherchée par les grandes puissances nocturnes depuis les années ayant suivi notre indépendance en 1960.
C’est ici l’occasion de montrer à notre peuple les types de candidats aux prochains scrutins qui se voilent dans des ambitions anti patrie pour diviser notre pays. Il est temps de les découvrir d’avance ainsi que leurs camps politiques et au finish, les sanctionner sévèrement lors des scrutins car avoir des représentants du peuple comme LADISLAS et consorts au sein des institutions politiques du pays à n’ importe quel niveau de responsabilité, augure la disparition de notre nation déstabilise la région des grands lacs.
3. De mon avenir politique au cours des scrutins de 2018 La situation ci haute décrite, la montée en puissance des forces politiquement sataniques au sein de notre province en particulier et sur toute l’étendue de la république en général, et la mise en berne du PARTI des patriotes résistants MAI MAI (PRM en sigle) dont j’en suis un de ses fruits, au point de lui rendre fragile au sein des institutions et ce, en complicité avec certains patriotes inconscients recrutés pour besoin de la cause, j’estime qu’il est temps d’agir politiquent pour défendre et soutenir les aspiration de notre peuple. De ce fait, j’annonce officiellement ma démission au sein dudit parti. Je suis convaincu qu’il ne sert à rien d’en faire partie car en plus entre autres de mes raisons personnelles, mais aussi de voir ceux-là qui ont milité pour notre existence politique au point d’honorer la mémoire de tout un peuple à travers la libération, croupissent dans des lieux arides, non habituels et indignes à leur rang sans procès ni assistance juridique tel que le recommande nos lois. En meme temps, j’informe la communauté nationale par cette voie de presse que je serai candidat à la députation nationale pour barrer la route à ces candidats séparatistes de notre unité nationale et ennemi de l’émergence de notre patrimoine commun qui est le SUD KIVU cause par excellence de la resistance congolaise qui nous a vu naitre dans le microcosme politique de notre pays.
Fait à kinshasa
Philippe UNDJI YANGYA WICIBANGYELA Ministre honoraire/
Président du courant des pensés la « voie du futur » Candidat député national.