Lui qui croyait prendre est donc pris. D’abord il a inutilement créé une guéguerre autour de la soutenance de la thèse de l’honorable Aubin Minaku. Après avoir été copieusement corrigé par sa chef directe, la professeure Marie-Thérèse Kenge, il s’est dédit ensuite. C’est donc vrai que le ridicule ne tue pas, même pour des éminents scientifiques.
Fini donc la polémique inutile autour du titre de docteur en droit de l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko. Le vice-doyen à la recherche de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, le professeur Tasoki Manzele, vient d’être rappelé à l’ordre.
Lui qui, dans sa correspondance du 02 mars dernier adressée à sa chef directe, la doyenne de la Faculté, a soi-disant fait une réflexion sur les conditions d’octroi des diplômes de doctorat à la Faculté de droit de l’UNIKIN, s’est vu vite rattrapé par des réponses de la doyenne de la Faculté de droit, la professeure ordinaire Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi.
Cette dernière, a d’abord renvoyé son collaborateur à l’Arrêté ministériel sur les normes d’opérationnalisation des enseignements du 3ème cycle dans les établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire en Rdc, et à son communiqué publié le 16 octobre dernier relatif à la thèse d’Aubin Minaku. Et elle lui a indiqué que la Faculté de droit a non seulement proclamé le récipiendaire avec mention distinction en licence, la mention grande distinction en D.E.S, dont l’inscription remonte en 2003 et proclamé en 2007, mais aussi, l’Université de Kinshasa l’a engagé au grade d’assistant et il a évolué au sein de la même faculté jusqu’au grade de chef des travaux.
« Il a ainsi les compétences et les qualités requises pour rédiger seul sa thèse de doctorat », a encore rappelé la doyenne de la Faculté de droit de l’Université de Kinshasa, la professeure ordinaire Marie-Thérèse Kenge Ngomba Tshilombayi.
Rien n’est besoin de vous rappeler que cette thèse a suivi un cursus normal, a-t-elle renchérit. Admis en thèse au mois de mars 2015, il a rédigé sa thèse au courant des années académiques 2014 – 2015, 2015 – 2016 et 2016 – 2017 pour la défendre au courant de l’année académique 2017 – 2018. Le jury proposé par son département, qui a la gestion du troisième cycle, a été approuvé par le bureau facultaire et le conseil facultaire, avant d’être nommé par l’autorité compétente, a précisé la professeure Kenge, tout en martelant « Que cela soit désormais tenu pour dit ».
Le professeur Tasoki s’est dédit
Confus, le professeur Tasoki a aussitôt répondu en indiquant que dans sa lettre du 02 mars 2018, il n’a pas visé le docteur en droit Aubin Minaku Ndjalandjoko, et il n’a ni imaginé un seul instant jeter du discrédit ou de l’opprobre à sa thèse, « qui a par ailleurs respecté toute la procédure requise ainsi que l’atteste votre précité ». Le vice-doyen à la recherche de faculté de droit a ainsi désapprouvé toute interprétation de sa lettre « qui viendrai éveiller une résonance tordue, malveillante ou politicienne ».
« J’y ai tout juste suggéré une réflexion dans une perspective de crédibilisation des travaux que la faculté de droit produit. Cette réflexion impersonnelle concerne même tous les autres travaux intellectuels élaborés au sein de notre faculté : les mémoires de D.E.S, les travaux de fin d’études de licence et les travaux de fin de cycle de graduat », a écrit le professeur Tasoki dans sa lettre d’accusé de réception adressée à la doyenne de la Faculté de droit.
Pour signaler, il y a déjà plus de trois mois passés aujourd’hui que le président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la Majorité présidentielle, l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko, a été fait docteur en droit avec mention la plus grande distinction avec mention spéciale du jury. Cependant, cette lettre du vice-doyen à la recherche de la faculté de droit de l’UNIKIN a inutilement suscité une polémique sans fondement à travers les réseaux sociaux, autour de la soutenance de la thèse de doctorat du chef des travaux Minaku.
Heureusement que la doyenne de la Faculté a été là pour rappeler à l’ordre son vice. Désormais, plus question de polémiquer autour de cette affaire qui est déjà bien claire. Aubin Minaku est docteur en droit, et cela, sans contestation aucune.
Ce n’est pas intéressant de susciter inutilement des doutes au sein de l’opinion sur cette soutenance de thèse doctorale qui a bel et bien suivi son cursus normal.
En effet, de toute l’histoire de soutenance de thèse, aucun jury n’a jamais été constitué pour faire plaisir à un récipiendaire.
la redaction