Dans des stations-service de la ville de Bandundu, le prix de carburant est revu à la hausse. Un litre qui se vendait hier à 1900fc se négocie aujourd’hui à 2200fc. Conséquence : les routes sont quasiment séchées de taxi. Le peu de conducteurs qui circulent encore menace de doubler le prix de transport en commun. Ils disent avoir été saisis de la nouvelle de façon agressive. Ils crient ainsi au secours des autorités pour remédier à cette situation.
«?Hier, nous sommes allés au lit avec un montant de 1900fc, mais brusquement ce matin, circule la l’information que le prix de carburant a pris l’ascenseur. On ne comprend plus rien. Si d’ici demain rien ne changeait, nous serions obligés de revoir aussi le prix de la course. Qui doit perdre, à profit de qui, les taximans???»
Du côté de vendeurs, «?une seule réponse?; ça ne dépend pas de nous. On ne fait qu’obéir à la décision de Kinshasa, si pas obtempérer…, c’est le vendeur qui paye les pots cassés.?»
Noter que la ville de Bandundu n’a que de taxis motos appelés communément wewa.
Rolly mukiaka