Comme d’aucuns ne l’ignorent, 2018 c’est une année électorale en République démocratique du Congo. D’autant plus que le calendrier électoral publié par la CENI prévoit la tenue des élections le 23 décembre 2018. Voilà pourquoi, la Majorité présidentielle se prépare déjà en conséquence pour affronter et remporter tous ces prochains scrutins.
C’est d’ailleurs pour cette raison que cette plateforme politique du Président de la République s’est dotée, il y a une année déjà, de sa centrale électorale dénommée : Centre de coordination des élections (CEE) de la Majorité présidentielle (MP), qui s’implantent à travers tout le territoire national (Kinshasa, Kongo-central, Maniema, Sud-Kivu…). Il s’agit donc d’un organe technique, autonome de la Majorité présidentielle, créé en vue d’accompagner stratégiquement les partis et personnalités politiques ainsi que les représentants des associations affiliées à la MP, à pérenniser ce regroupement politique du Président de la République, et à gagner les élections à tous les niveaux.
Et dans le cadre de ses multiples stratégies, le CCE de la MP a organisé hier mardi 23 janvier 2018 dans l’après-midi à Kinshasa, un séminaire de sensibilisation des chefs des principaux partis politiques membres de la Majorité présidentielle, par rapport à la Loi électorale et à la machine à voter. Cette activité déroulée à l’espace Showbuzz sous la présidence du secrétaire générale de la Majorité présidentielle, le docteur Aubin Minaku Ndjalandjoko, président de l’Assemblée nationale, constitue également une des premières étapes de la campagne de sensibilisation de la machine à voter par la CENI.
Elle a été rehaussée de la présence des hauts-cadres et hautes personnalités de la Majorité présidentielle. Dont le secrétaire général adjoint, M. Joseph Kokoniangi, ministre de l’Urbanisme et Habitat ; le secrétaire général du Parti du peuple pour la démocratie et la reconstruction (PPRD), le professeur Henri Mova Sakanyi ; l’autorité morale de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC), M. Modeste Bahati Lukwebo, ministre d’Etat en charge du Plan ; le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité, M. Emmanuel Ramazani Shadari, et tant d’autres.
Au cours de cette activité de haute portée politique, les dirigeants des partis politiques de la Majorité présidentielle se sont imprégnés des principales innovations apportées dans les dispositions de la nouvelle Loi électorale, récemment adoptée par les deux chambres du Parlement et promulguée par le Chef de l’Etat. L’expert de la CENI convié à leur fournir des plus amples explications à ce sujet, s’est plus appesanti sur la question du seuil légal de représentativité.
Et de manière synthétique, il a suffisamment éclairé la lanterne des membres de la famille politique du Chef de l’Etat sur toutes les différentes étapes concourant pour un regroupement politique, un parti politique ou un indépendant, de pouvoir atteindre ce seuil de représentativité pour les prochains scrutins.
Très ému, le secrétaire général de la Majorité présidentielle et président de l’Assemblée nationale, Dr Aubin Minaku a demandé à la CENI de poursuivre et à étendre cet exercice à toutes les parties prenantes, dont l’opposition politique.
Après ces explications de la CENI sur la loi électorale et le seuil de représentativité, le coordonnateur adjoint du CCE de la MP, M. Gilbert Muhika, a présenté à l’assistance le travail du CCE, son plan opérationnel, son programme de mise en œuvre des activités, ainsi que le programme électoral de la majorité présidentielle.
Avant de se lancer au débat, les dirigeants des partis politiques de la Majorité présidentielle ont suivi avec beaucoup d’intérêt, la présentation de la machine à voter, qui n’est pas à confondre avec le vote électronique, par un autre expert de la CENI. Ce dernier les a suffisamment expliqué les gros avantages de cette innovation électorale, avant qu’eux-mêmes puissent expérimenter la machine à voter.
LB