Le président de l’Assemblée nationale a représenté personnellement le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, empêché, aux deux cérémonies organisées le mardi 16 et mercredi 17 janvier courant, à l’occasion de la double commémoration marquant la disparition des deux héros nationaux congolais. Hier, Aubin Minaku Ndjalandjoko a déposé sa gerbe de fleur au monument de Feu premier Premier ministre congolais, Patrice Emery Lumumba, situé non loin de l’échangeur Limeté.
Tandis que dans la matinée, le speaker de la Chambre basse du Parlement a participé à la messe d’action de grâce célébrée en la cathédrale Notre-Dame du Congo, en mémoire de Patrice Lumumba. Plusieurs autorités du pays, à différents niveaux, ont participé à cette messe qui était dite dans le but de prier pour le don de la vie et pour le travail abattu par Patrice Emery Lumumba. Mais aussi, prier pour ceux qui ont la charge du pays.
Et elle avait comme officient du jour, l’évêque auxiliaire, monseigneur Jean-Pierre Kwambamba. Celui-ci dans son homélie, a exhorté l’assistance à préserver les aspirations de Patrice Emery Lumumba.
« Patrice Emery Lumumba est mort pour la liberté. Patrice Emery Lumumba est mort pour l’indépendance multisectorielle du Congo. Qu’avons-nous fait des aspirations de Lumumba ? », a-t-il questionné, après avoir déploré auparavant dans cette prédication courte, précise et concise, la profanation des églises. Pour lui, Patrice Emery Lumumba s’est efforcé dans sa vie pour redorer le portrait d’un vrai chrétien.
« Lumumba est mort pour que notre pays, disposant des richesses énormes, soit doté d’un système de qualité… Frères et sœurs, libérons nos intelligences pour construire un Congo émergeant et compétitif à l’échelle planétaire. Ne nous désolidarisons pas de notre peuple. Mais, soyons plutôt attentifs à ses peines, ses misères, ses aspirations à une vie décente… N’anesthésions pas nos cœurs face à la souffrance des autres, face à la souffrance de notre nation », a-t-il prêché.
Mgr Kwambamba avait d’abord signifié aux fidèles catholiques et à l’assistance que le Seigneur Jésus-Christ était hautement conscient de la misère tant spirituelle que sociale de ses contemporains. Et il les a apporté la délivrance et la liberté. Ainsi, a-t-il donc exhorté les chrétiens de s’efforcer à vivre la vie de Jésus. Et il a affirmé que « Jésus-Christ n’ignorait rien de son peuple ».
D’abord le mardi dernier, le président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la Majorité présidentielle, Aubin Minaku Ndjalandjoko, représentant personnel du président de la République, a participé au culte d’action de grâce célébré en la cathédrale protestant du centenaire, en mémoire de Feu Président de la République démocratique du Congo, M’zee Laurent Désiré Kabila, décédé en 2001.
Ce grand culte protestant a connu également la participation, faut-il le signaler, de la quasi-majorité d’officiels congolais. Notamment, des autorités politiques, administratives, judiciaires, militaires, policières, coutumières et religieuses.
Sur les bancs, il y avait la famille biologique de M’zee Kabila, la Première-Dame de la Rdc, Mme Olive Lembe Kabila, le Président du Sénat Léon Kengo wa Dondo, le Premier ministre Bruno Tshibala, les députés nationaux et sénateurs, les membres du Gouvernement, le Chef d’Etat-major général, le Directeur de cabinet du Chef de l’Etat, les présidents des différentes institutions d’appui à la démocratie, les responsables des entreprises publiques de l’Etat.
Mais aussi, les représentants des différentes confessions religieuses, ainsi que ceux des organismes des Nations-Unies et des organisations nationales et internationales. Les ambassadeurs, membres des corps diplomatiques et chefs des missions diplomatiques accréditées en Rdc, ont également rehaussé de leur présence ce culte d’action de grâce.
Lequel a eu pour officient, le révérend-docteur François-David Ekofo Bonyeku, le pasteur permanent de la cathédrale du centenaire protestant. Ce dernier, dans sa prédication intervenue après accueil, salutations et présentation des différentes autorités, a commencé par conscientiser l’assistance que « la République démocratique du Congo appartient aux seuls Congolais. Pas aux Américains, ni au Français ou aux Belges ».
Poursuivant sa prédication, le révérend-docteur Ekofo a appelé à la conscience de tout un chacun de savoir qu’ « un jour, nous rendrons compte à Dieu de la terre qu’il nous a confiée, la Rdc. Quel pays allons-nous léguer à nos enfants et à nos petits-enfants ? ». Ainsi, a-t-il souligné que « nous avons l’obligation de léguer à nos enfants et à nos petits-enfants, un pays uni…, riche…, où l’Etat existe réellement, je dis, réellement ».
En fin de ce culte, le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat, le pasteur Théodore Mugalu a partagé avec l’assistance une réflexion en vue de commémorer et honorer pensée pieuse de M’zee Laurent Désiré Kabila. « Personne d’entre nous, ici présent, ne peut savoir avec certitude, ce qu’avait pensé M’zee aux dernières heures de sa vie, avant de rendre son dernier souffle ce jour là que nous commémorons aujourd’hui. Mais, connaissant son caractère, son rêve, sa vision, sa volonté, son engagement, sa détermination, nous pouvons imaginer que M’zee avait une pensée pieuse pour son pays et son peuple qu’il a tant aimé », a-t-il indiqué.
Après le culte, le président de l’Assemblée nationale s’est directement dirigé, suivi de plusieurs autres autorités du pays, vers le mausolée de Feu M’zee Laurent Désiré Kabila, érigé devant le Palais de la Nation. Ici, Aubin Minaku, le représentant personnel du Chef de l’Etat Joseph Kabila, a eu à déposer sa gerbe de fleur.
Lepetit Baende