« Il est plus facile de conduire les masses par la douceur que par la violence, car la force est toujours au grand nombre. »Citation de Pierre-Jules Stahl.
L’ambiguïté serait remise au goût du jour, à l’ Office de Gestion du Fret Multimodal ( OGEFREM). Il s’agit, cette fois-ci des pratiques peu catholiques et non judicieuses de l’actuel Directeur Général. Raison pour laquelle, l’ intersyndicale la plus connue de l’OGEFREM, sous le collectif des travailleurs nationalistes de l’ogefrem dirigé par le célèbre syndicaliste Jean Cyrus Mirindi Batumike Nkuba, a adressée une note missive au Gouverneur de la ville province de Kinshasa.
L’idée maîtresse de ladite correspondance consiste à projeter une marche de soutien en faveur des compatriotes congolais travailleurs à l’OGEFREM, victimes d’une épuration ethnique professionnelle, d’un nettoyage ethnique par des motifs des licenciements abusifs et massifs pour des faits authentiquement putatifs. Certains frappés de prescriptions justifiées par les états financiers certifiés par les commissaires au compte dont leur seul péché est du fait qu’ils appartiennent aux ethnies de l’Ouest par conséquent selon le tout puissant Dg Sayiba tambwe, Ils devraient être défenestrés.
Dans une lettre dont un extrait a été publié sur les réseaux sociaux, le Président du collectif des travailleurs nationalistes de l’Ogefrem, Jean Cyrus Mirindi, annonce une grande marche ce jeudi 30 novembre. Cette marche de solidarité en faveur des compatriotes congolais travailleurs à l’ Office de Gestion du Fret Multimodal, victimes d’un plan concerté et planifié par l’actuel Directeur général, M. Patient Sayiba Tambwe pour une épuration ethnique professionnelle, un nettoyage ethnique professionnel.
Selon, le Président du collectif des travailleurs nationalistes de l’Ogefrem et President du comité organisateur, Jean Cyrus Mirindi, le but de la marche de soutien envers les travailleurs de l’OGEFREM victimes d’injustice, d’epuration ethnique professionnelle consiste à dénoncer la chasse à l’homme et épuration ethnique professionnelle contre les ressortissants du Grand Bandundu, du Kongo Central, de Bashis, de Balubakat et de l’ancienne grande province de l’Équateur.
Ces compatriotes congolais travailleurs à l’Ogefrem, ont le malheur non seulement de faire partie des ethnies de l’Ouest de la RDC. Mais aussi pour avoir travaillé avec l’ancien D.G Anatole kikwa. C’est notamment le cas, d’ un Directeur de la tribu balubakat. Ce dernier, a été sanctionné à deux fois successives sous prétextes arbitraires de Quinze jours, avec ordre de restituer 25 milles dans une semaine pour des faits putatifs dont la source de son malheur est son ethnie Balubakat.
Sa tragédie est aussi d’avoir été collaborateur proche de l’ancien dg Anatole Kikwa , des bashis car un travailleur d’ethnie bashis a osé lui conseiller, subi actuellement un acharnement terrible et une maltraitance sans commune mesure.
Il y’a lieu de noter dans l’histoire universelle que l’épuration ethnique physique, a toujours commencé par la chasse à l’homme d’une catégorie des gens appartenant a une communauté linguistique,raciale ,religieuse ou culturelle donnée dans leur travail puis leurs activités économiques et commerciales. L’exemple le plus éloquent dans l’histoire de l’humanité est l’Allemagne nazie où les juifs , étaient pris pour cible systématiquement dans leur travail, dans leur emploi, qui n’avaient pas droit au même traitement légal, cette discrimination criminelle a abouti à la purge des juifs dans la fonction publique allemande qui va s’étendre dans tous les secteurs, des licenciements abusifs , accusés de tous les maux ce qui avait abouti à l’exclusion des juifs dans le secteur de l’emploi en allemagne sans s’arrêter là comme c’était un plan concerté, planifié la purge physique avait commencé par les centres de concentration et des chambres à gaz, aujourd’hui à l’Ogefrem, il y a certains citoyens qui sont mis dans des situations analogues, semblables, des compatriotes licenciés abusivement pour des faits très discutables non avérés, dans la pire d’hypothèse, ces faits sont frappés des prescriptions.
Il y’a lieu que l’opinion puisse s’interroger si les règles républicaines s’appliquent à tous ou seulement à une catégorie particulière ?
Si la convention collective de l’Ogefrem est à deux vitesses selon les visages, selon les ethnies? Or selon la loi des parties, l’employeur ne peut sanctionner un agent ou un cadre pour des faits déjà frappés de prescriptions car le délais de prescription commence au moment de la commission du fait répréhensible et non au moment de sa contestation.
N’est- ce pas être républicain c’est savoir s’incliner même lorsque ça ne vous arrange pas ? Or tel n’est pas le cas à l’Ogrefrem.
Devrions nous dire que les congolais travailleurs de l’ouest, ont moins de droit que les travailleurs congolais de la famille ou parenté à l’actuel dg Sayiba Tambwe ? Dossier à suivre.
La Polyglotte